Source : Anais Cherif, article Maddyness du 10 octobre 2022
Venu des Etats-Unis, ce modèle de comité consultatif commence à se développer parmi les jeunes pousses françaises. Moins formel qu’un conseil d’administration, il vise à se doter de compétences extérieures pour se faire épauler.
Un nouvel anglicisme se fait une place dans l’Hexagone : « l’advisory board » (comité consultatif, en français). « C’est déjà très commun aux Etats-Unis, mais la tendance est récente en France, explique Réza Malekzadeh, investisseur chez Partech. Cela s’explique par une certaine maturité de l’écosystème, composé désormais de scale-ups. Ces dernières cherchent à mieux se structurer, sans compter que leur ambition est de plus en plus internationale. C’est pourquoi l’intérêt commence à naître chez les entrepreneurs ».
L’objectif : se doter de compétences spécifiques, qui ne sont pas présentes en interne, pour se faire épauler. C’est pourquoi Dataiku a sauté le pas. L’éditeur de logiciels a annoncé lundi 3 octobre la création et la composition de son comité : « Nous sommes à une phase de notre développement où les projets que nous menons avec nos clients ont désormais un impact sur leur transformation et leur mode de fonctionnement. Notre comité va nous aider à mieux comprendre les enjeux des directions générales avec lesquelles nous travaillons, et ce, par industrie », détaille Amaury Delplancq, vice-président Sud-EMEA chez Dataiku.